Qui d’Agbéyomé et de Agboyibo doit-il être désormais considérer comme « the second man of the power » ? Entre le volcan ambulant et le menteur ambulant, le choix est cornélien. Vous nous demanderez sans doute : et Gilchrist ?

les clowns politiques togolais Yawovi Agboyibo du machin CAR (g) et Agbéyomé Kodjo du truc OBUTS | Infog : 27avril.com
les clowns politiques togolais Yawovi Agboyibo du machin CAR (g) et Agbéyomé Kodjo du truc OBUTS | Infog : 27avril.com

Depuis quelque temps, l’homme n’est plus brandi comme un trophée de guerre. A ce titre, c’est la mort dans l’âme et les oreilles toujours collées à un poste radio que le reste de ceux que l’opposant daté au carbone 14 avait placés dans l’actuel gouvernement, vivent. Parce qu’ils sentent qu’ils seront éjectés du navire battant pavillon « Gnassland-city » à la prochaine escale. Qui alors brandir aux yeux du monde comme représentant frelaté de l’opposition ?

A cette question, le défilé du 27 avril dernier apporte des pistes. Après avoir échoué à mettre la corde au cou du chef de file de l’opposition Jean-Pierre Fabre, une opération à laquelle même Awa Nana a donné son onction, le « p’ti » se serait rabattu sur la forme factorisée de deux opposants amuseurs de galerie, les deux frères ennemis de Yoto « Aviyomé » et Agboyibo. Ceux qui ont pris le temps de regarder la TVT satellitaire ont dû les apercevoir parmi les invités de marque aux festivités. Ceux du parti des déshérités qui croyaient encore que leur « président fondateur », oh pardon, d’honneur se souciait d’eux dans son envie morbide de revenir à la tête de ce parti, sont servis. Si l’intérêt personnel pouvait tuer au Togo, le paysage politique serait décanté depuis. Quant aux adeptes du parti « volcanique » qui n’a même pas réussi à marquer un seul but aux législatives, ils doivent se demander : « un vieux comme ça, va me donner quoi ? ».

Hier, c’était Gilchrist qui était à l’honneur. Aujourd’hui on a vu comment il est oublié après avoir été pressé comme une serpillère. Mais malgré cette expérience, d’autres –qui rêvaient sûrement d’être à sa place- n’ont pas hésité à vendre leur âme et se substituer à lui. Une chose est sûre au Togo, « c’est avec le bâton qu’on a chassé l’ancienne femme qu’on chassera les nouvelles », du moins tant que le Togo sera la propriété privée des Gnassingbé.

Source : Liberté