Francis Pédro Amuzun, Jean-Jacques Teko et Raphaël Tchalla, tous membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) pour le compte de Combat pour l’Alternance Politique (CAP 2015) ont été interdits d’accès au siège de la CENI, ce jeudi 30 avril 2015, lorsqu’ils se sont présentés ce matin tour à tour à leur siège pour continuer le travail amorcé précédemment.
Les raisons de cette interdiction illégales sont aussi farfelues qu’incongrues et ont trait aux réactions que Pédro Amuzun et sa suite ont eu en dénonçant unanimement l’injustice et les fraudes. Cette interdiction, disons-nous qui n’a pas de sens parce qu’elle viole les dispositions du code électoral en vigueur en son article 19 qui stipule: » Les membres de la CENI sont nommés pour un mandat d’un an (1) renouvelable. Ils restent en fonction jusqu’à la mise en place d’une nouvelle CENI. »
Pour l’histoire, l’opinion publique retiendra que jusqu’à preuve du contraire et surtout après l’annonce de ces résultats frauduleux, honteux et ignominieux, la CENI n’a pas été dissoute et le délai que cette loi confère aux membres de la CENI ne sont pas encore impartis. Alors pourquoi leur interdit-on l’entrée au siège de la CENI alors qu’ils ont prêté serment pour servir leur Nation dans un délai légal? Doit-on comprendre que ceux qui se disent détenteurs de la force, de la force brutale surtout sont-ils au-dessus des lois de la République? Ce proverbe populaire africain se confirme: « Plusieurs jours pour le voleur. Un seul jour pour le propriétaire. » Le peuple togolais par ces messieurs à qui on interdit d’avoir accès au siège de la CENI ont mis la main sur les voleurs et fraudeurs de la République.
Soyez fiers de vous chers compatriotes: Francis Pédro Amuzun, Jean-Jacques Teko et Raphaël Tchalla, la Nation vous sera grée quand les fraudeurs des résultats de l’élection subiront le châtiment des lois de la nature.
Source : [01/05/2015] Togovisions
