Le samedi 25 mars 2017, la ville de Kara, après 2 jours de scandale sur les violences exercées sur l’ancien ministre Pascal Bodjona, a encore connu des violences atroces.

Tout a commencé le matin aux environs de 8 h quand le parti PNP de Mr TIKPI Atchadam se préparait pour un meeting à la gare routière de KARA-SUD. Selon les informations qui nous sont parvenues sur les lieux de la manifestation, les responsables du parti PNP région Kara auraient effectué toutes les démarches administratives afin de la tenue de ce meeting. Comme de coutume à Kara toutes les manigances et tous les alibis étaient préparés pour contrecarrer ce meeting. La mairie a donc donné des instructions fermes aux syndicats des chauffeurs et selon les indiscrétions c’est le préfet de la Kozah Mr Bakali Hemou qui n’a pas cessé de menacer le maire pour une quelconque réussite de ce meeting.

Sur les lieux du meeting à 10h, alors que le président National Mr TIKPI Atchadam et ses militants se préparaient pour les activités, ceux-ci ont été interpelés par le secrétaire général de la mairie Mr Alassani, le commissaire de la police et le commandant du groupement Kara pour leur refuser ce meeting. Dans l’esprit de respecter les lois de la république. Mr Atchadam a décidé de sursoir le meeting. C’est en voulant se servir du micro pour passer ce message qu’une milice du parti UNIR/RPT bien identifiée dont le chef ilheur s’est approché pour couper les fils du groupe électrogène qui alimentait le courant. Dans la foulée, les militants du PNP se sont interposés et c’est la guerre ethnique qui s’éclata entre les Kabyé et les Kotoli avec des propos haineux que je cite « ici c’est Kara pour les kabyé, allez chez vous à SOKODE pour le faire ». Il a fallu une cinquantaine de minutes pour ramener le calme. La gendarmerie sur les lieux avait joué le rôle partial en protégeant les miliciens tout en s’accaparant du groupe électrogène.

Il est temps de s’indigner sur la ville de Kara et surtout les jeunes qui se livrent à l’alcool que le parti UNIR/RPT a tant utilisé pour semer des violences quand il s’agit d’une manifestation de l’opposition. Les Kabyé vont-ils échapper aux règlements de compte pour tous les dommages causés malgré leur misère actuelle où leur frère Faure Essozimna Gnassingbé dirige le pays vers le chaos ?

Rappelons-nous le génocide de 2005 perpétré par Faure Essozimna Gnassingbe où ces jeunes ont tué, violé, massacré et pillé. Rappelons-nous tous leurs comportements et leurs agressions des responsables de l’opposition. Kara est sous pression et doit être libérée. Que le peuple évite la guerre ethnique qui n’a rien avec la politique. Que les dirigeants cessent de créer la haine entre les mêmes fils de la nation.

Libérez mon pays!!!

Ricardo depuis Kara.

Source : FB; vidéo : Saliou Autorité Mollah