Jean Kissi, CAR, Togo | RT
Jean Kissi, CAR, Togo | RT

Si l’ANC et son leader Jean-Pierre Fabre n’avaient pas existé, Jean Kissi, les aurait certainement créés. Tant le gendre de Me Yawovi Agboyibo (Jean Kissi a épousé la fille que dis-je la bonne du président d’honneur du CAR) voue une haine pathologique contre ses compagnons de lutte. Le parti des Zoulous est devenu le cauchemar du Secrétaire national du CAR qui le voit partout.

Tout ce que fait l’ANC, même de bien, n’est pas apprécié par Jean Kissi qui ne lasse plus de s’attaquer à Jean-Pierre Fabre et les siens. Vendredi, Jean Kissi a, comme à son habitude, jeté son fiel volcanique sur l’Alliance nationale du Changement (ANC) qu’il considère comme étant à l’origine de tous les maux qui accablent le Togo. Les partis politiques de l’opposition ont préféré laissé le champ libre à l’adversaire commun qui devrait être le Rpt/UNIR au pouvoir depuis 50 ans pour s’affronter entre eux.

Il nous souvient, après la présentation des vœux à Faure Gnassingbé, Jean Kissi s’était répandu sur les chaines de radio, se muant en grand défenseur du fils du père, affirmant à qui voulait l’entendre que ce dernier est favorable aux réformes constitutionnelles et institutionnelles. Avant de trouver le coupable tout désigné, celui qui ne veut pas les réformes sur la terre de nos aïeux : Jean Pierre Fabre. Et pourtant, il est connu de tous que ce n’est pas l’ANC qui, le 30 juin 2014, avait rejeté le projet de loi portant réformes politiques mais bien le parti de Faure Gnassingbé, UNIR et son allié l’UFC.

Quand le CAR et l’ADDI avaient initié la seconde proposition de loi sur les réformes, l’ANC que Jean Kissi dit ne pas vouloir les réformes, a curieusement soutenu le projet.  C’est également l’ANC et les partis alliés qui manifestent constamment dans les rues pour exiger la mise en œuvre des réformes alors que ceux qui se disent les chantres des réformes sont des spectateurs et attendent un miracle de Faure Gnassingbé, miracle qui ne se produit jamais.

Quand il y a eu blocage à l’Assemblée nationale, toute la faute a été rejetée sur l’ANC. Quand tous les partis avaient exprimé leur position, c’est encore celle adoptée par l’ANC, à savoir que la proposition de loi soit votée en l’état et qu’on laisse la compétence à la Cour Constitutionnelle d’apprécier la recevabilité des candidatures, qu’a condamné Jean Kissi. Alors qu’il n’avait rien trouvé à dire sur la position intransigeante de l’UNIR qui exigeait deux mandats de plus à Faure Gnassingbé. C’est à croire que c’est l’ANC qui dirige le pays depuis cinq décennies.

Source : [19/01/2015] Liberte-Togo