Il y a deux années que le gouvernement a décidé de créer l’Office Togolais des Recettes (OTR) pour dit-il, optimiser les recettes publiques. Dans ce cadre, le système en place n’a pas voulu composer avec un Togolais et est allé débaucher un certain Henry Gapéri, Rwando-canadien qui avait déjà dirigé la Rwanda Revenue Authority, l’équivalent de l’OTR.

Lui, c'est le Rwandais Henry Byakapery Kanyesiim alias Henry Gapéri, le Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes ( ou Office Togolais du Racket ) qui refuse de déclarer ses émonulents de 23 millions de F CFA par mois, non incluant les autres avantages et coûts liés à son personnel privé, notamment son traducteur, chauffeur, maison, etc…600 000 dollars US par an pour un fonctionnaire Rwandais au Togo, car apparemment il n’y a aucun Togolais assez intelligent, assez qualifié et assez compétent pour « coordonner » les activités de l’OTR. Deux ans après l'OTR sous Gapéri demeure toujours une épave en perdition. Un mauvais deal pour le Togo et une vraie honte pour le régime fantôche de Faure Gnassingbé et de sa bande ! | Photo : Republicoftogo
Lui, c’est le Rwandais Henry Byakapery Kanyesiim alias Henry Gapéri, le Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes ( ou Office Togolais du Racket ). Le Môsieur refuse de déclarer ses émonulents de 23 millions de F CFA par mois, non incluant les autres avantages et coûts liés à son personnel privé, notamment son traducteur, chauffeur, maison, etc…600 000 dollars US par an pour un fonctionnaire Rwandais au Togo, car apparemment il n’y a aucun Togolais assez intelligent, assez qualifié et assez compétent pour « coordonner » les activités de l’OTR. Deux ans après l’OTR sous Gapéri demeure toujours une épave en perdition. Un mauvais deal pour le Togo et une vraie honte pour le régime fantôche de Faure Gnassingbé et de sa bande ! | Infog : 27avril.com

Gapéri est bombardé commissaire général de l’OTR et a pour salaire mensuel, la rondelette somme de 23 millions de F CFA. Son job, il faut le reconnaître, beaucoup de Togolais peuvent le faire haut les mains. Passons !

Depuis deux ans, Gapéri Henry que ceux qui sont allés dénicher qualifient d’expert en la matière, peine à asseoir une administration digne de ce nom à l’OTR. Il finit par se mélanger les pédales au point où le pouvoir de Lomé est obligé de faire appel à l’ancien DG du FMI Dominique Strauss-Kahn. Ce dernier est d’ailleurs l’une des chevilles ouvrières de l’enfantement de l’OTR. C’est le lieu de le dire, ça va mal à l’office contrairement à ce que Gapéri et ses collaborateurs tentent de faire croire. Prenons l’organigramme actuel de l’OTR.

Deux postes de direction, notamment la direction de l’audit et de l’assurance qualité et celui par intérim de l’anticorruption sont coiffés par la même personne, le sieur Assindo Mouhamed Nour-Dine. Un cumul qui n’a pas de sens dans un pays comme le Togo où les ressources humaines de qualité courent les rues.

Au moment où Assindo cumule, le commissaire Adoyi Esso-Wavana lui a passé des mois sans assistant exécutif. C’est tout récemment qu’il s’est flanqué d’un jeune du nom de Passou comme assistant exécutif. Comment se débrouillait-il jusque-là sans ce collaborateur important ? Les dysfonctionnements ne s’arrêtent pas là.

Après moult tergiversations sur fond de népotisme et de favoritisme, le conseil d’administration est finalement mis en place en février 2016 avec à sa tête l’ancien ministre et entre-temps président de la Cour des comptes Tankpadja Lalle.

Depuis deux mois, les résultats d’un concours interne de recrutement ne sont pas encore connus. Or, 42 candidats seulement se sont présentés à ce test de recrutement. Pourquoi ces résultats tardent-ils à être proclamés ? Allez-y comprendre.

Et puis, tous les connaisseurs du dossier ont été surpris la dernière fois d’entendre certains responsables de l’OTR, notamment ceux du Commissariat des douanes et droits indirects, rejeter en bloc des informations publiées par trois presses de la place et faisant état des dysfonctionnements et de la montée de la corruption dans le circuit de dépotage des conteneurs au port autonome de Lomé. D’autant plus que lesdites informations sont vraies.

Pour finir, à l’OTR et au ministère de l’Economie, ils ont décidé de cacher les vrais chiffres des recettes aux Togolais. Qui veut-on tromper à longueur de temps au Togo ce, à l’heure où quasiment tout est su et même filmé?

Source : Pâ Tamba, Lynx