Le film « Dilemme » de la réalisatrice congolaise Liesbeth Mabiala a reçu le prix du meilleur film au Festival de Film des Femmes Africaines « Tazama » 2015 | Africulture
Le film « Dilemme » de la réalisatrice congolaise Liesbeth Mabiala a reçu le prix du meilleur film au Festival de Film des Femmes Africaines « Tazama » 2015 | Africulture

Le Film « Dilemme »La réalisatrice congolaise Liesbeth Mabiala a remporté lundi soir le prix du meilleur film, lors de la 2ème édition du festival du film des femmes africaines « Tazama », tenu du 6 au 12 janvier à Brazzaville et ayant rassemblé une douzaine de cinéastes venues de plusieurs pays africains.

« Ce prix a été le fruit d’un travail de dur labeur », a reconnu Mme Mabiala, tout en remerciant les organisateurs pour sa participation prochaine au festival de Cannes et aussi pour le soutien apporté dans la réalisation de ce film dénommé « Dilemme », une fiction de 23 minutes, sélectionnée pour avoir mis en exergue le harcèlement sexuel de la femme en milieu professionnel.

Le 2ème prix a été attribué à une autre Congolaise Noëlle Ntsiessié-Kibounou pour son film « Stella : Une étoile ».

Ces deux films seront sélectionnés au festival international panafricain de Cannes, prévu en avril prochain.

Pour cette édition, placée sur le thème « Combat de femmes », six courts métrages d’une durée de 10 à 26 minutes étaient en compétition.

Les six réalisatrices sont venues de Congo Brazzaville et de la République Démocratique du Congo (RDC).

Il s’agit de Clarisse Muvuba avec « Olongo », Francine Niakabwa « Pourquoi moi ? », Déborah Basa « Harmonica », toutes de la RDC, ainsi que de la Congolaise Pascale Touloulou « Boloko ».

« Les réalisatrices des deux Congo ont été sélectionnées, car elles étaient les premières à réagir à temps et en ordre, alors que les autres pays ont réagi en retard. Il en est de même pour la 1ère édition », s’est justifié le secrétaire général de Clap Congo (organisateur de Tazama), Rawel Koubemba, interrogé sur l’absence des autres pays à la compétition.

D’autres films ont été projetés au cours de ce festival à l’instar de « Derrières les portes fermées » de l’actrice marocaine Amal Ayouch, « Waka » de la réalisatrice camerounaise Françoise Ellong, « Madame Brouette » de l’actrice sénégalaise Rokhaya Niang.

« Tazama ne baissera pas les bras face aux difficultés rencontrées tout au long des précédentes éditions », a signifié la présidente de Tazama, Claudia Haïdara Yoka.

Par ailleurs, elle s’est réjouie de la prochaine coopération cinématographique avec le Maroc et sur l’espoir d’un partenariat de qualité entre le festival Tazama et le festival international panafricain de Cannes.

Source : [13/01/2015] Apanews