Le ministre de la santé mauritanien, Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, a révélé que plus 1.080 malades du rein dans le pays bénéficient régulièrement de la dialyse dans des conditions sures et à proximité de leur lieu de résidence.

Il a rappelé, dans un mot à l’ouverture des premières Journées de la Société mauritanienne de néphrologie, samedi soir à Nouakchott, que l’insuffisance rénale aigue constituait, il y a peu de temps en Mauritanie, une peine de mort ou, au mieux, un long et coûteux périple de traitement médical à l’extérieur du pays.

En effet, a-t-il expliqué, la Mauritanie ne disposait que d’une seule unité de dialyse à l’hôpital principal de Nouakchott ne couvrant même pas les besoins du quart des malades et à des coûts onéreux.

« Aujourd’hui, ces malades bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite et rapprochée, grâce à l’ouverture de services de dialyse dans tous les centres de santé de Nouakchott et dans tous les hôpitaux des capitales régionales », s’est félicité Ould Jelvoune.

Organisées sous le thème « prévention de l’insuffisance rénale et transplantation des reins », les Journées de la Société mauritanienne de néphrologie connaissent la participation de délégations du Maroc, de l’Algérie, de la Tunisie, de la Libye et de la France.

La rencontre a pour but de discuter les voies de prévention des maladies causant l’insuffisance rénale comme l’hypertension artérielle et le diabète ainsi que les perspectives de transplantation de reins en Mauritanie.

Dans un mot à la cérémonie d’ouverture, le président de la Société mauritanienne de néphrologie, Dr. Abdellatif Ould Mohamed, a notamment plaidé en faveur de la création d’un centre national de transplantation rénale.

Source : [15-11-2015]   Apanews