En Ethiopie, la police a provoqué un mouvement de foule au traditionnel festival oromo Irreecha dans la ville de Bishoftu faisant plusieurs morts et des blessés | Photo : Twitter
En Ethiopie, la police a provoqué un mouvement de foule au traditionnel festival oromo Irreecha dans la ville de Bishoftu faisant plusieurs morts et des blessés | Photo : Twitter

Plusieurs personnes ont été tuées dimanche matin dans un mouvement de foule consécutif à des tirs de gaz lacrymogènes par la police lors du traditionnel festival oromo Irreecha, dans la ville de Bishoftu, au sud d’Addis Abeba.

La cérémonie a dégénéré alors que de nombreux participants brandissaient leur bras croisés au-dessus de la tête.

Les tirs de gaz lacrymogènes ont provoqué un mouvement de panique. Au moins une cinquantaine de personnes sont tombées les unes sur les autres dans un fossé à proximité du lieu de la cérémonie, selon un photographe de l’AFP. Il a par ailleurs dénombré entre 15 et 20 corps inanimés.

« Ce gouvernement est une dictature. Il n’y a pas d‘égalité, ni de liberté d’expression. Il n’a que le TPLF », a déclaré à l’AFP Mohamed Jarr, un des manifestants, en référence au Front de libération du peuple du Tigre.

Le festival Irreecha rassemble chaque année des centaines de milliers, voir des millions de personnes de toute la région oromo, sur les rives du lac Harsadi, considéré par les Oromo comme un lac sacré.

L’Ethiopie fait face à un mouvement de contestation anti-gouvernementale sans précédent depuis une décennie.

Source : [02/10/2015] Africa News + Ethiopian Press

Dernière mise à jour le 03/10/2016 à 01H41 TU