La politisation de la chefferie traditionnelle au Togo prend une allure inquiétante ces derniers.

Photo : J.A / FB

Après les localités d’Agoè-Nyivé, de Kpadapé dans le Kloto, Djolo dans l’Ave etc, c’est la communauté Tèm de Lama Tessi qui a refusé systématiquement le samedi 08 avril dernier chez eux à travers un grand mouvement d’imposition d’un Kabyè comme Chef Canton de cette communauté alors que les autochtones de ce milieu sont les Tèms. Les Kotokoli qui selon l’histoire sont les premiers occupants de terre dans cette localités et les Kabyè à la recherche de terres cultivables sont venus après tout comme les autres milieux qui ont exprimé leur refus vis -à-vis des ses impositions de Chefs traditionnels un peu partout.

Dans ce différend, les noms du ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales, Payadowa Bokpessi et des hauts gradés sont cités. L’instrumentalisation du pouvoir politique à des fins électoralistes est érigée en règle de gouvernance au Togo. Les gouvernants s’invitent dans toutes les »sauces » au point où tout est politique mais les coutumes et les rites traditionnelles. Les fêtes traditionnelles du pays ne sont pas non plus épargnées.

Après plus de cinquante de règne de dictature des Gnassingbé, le pouvoir de Lomé n’a pas encore intégré en sein que la roue de l’histoire tourne et que la volonté populaire va d’accomplir.

Faure Gnassingbé et son régime dans la logique de tourner tout le monde en bourrique comptent sur ses pions pour la gouvernance à vie. Aujourd’hui, les populations sont éveillées et décidées de tourner la page pour aller à la démocratie et à la dignité humaine.

Source : Justin Anani, Togovisions