Le Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo (Synphot) a, dans un communiqué officiel, tenu à mettre en garde contre toute tentative d’arrestation de leurs premiers responsables, et ceux de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT).

Docs Walla et Tsolenyanou, et Mme Lawson | Facebook / Archives
Docs Walla et Tsolenyanu, et Mme Lawson | Facebook / Archives

Selon le Synphot, les Docteurs Atchi Walla et Gilbert Tsolenyanu, respectivement Secrétaire général et Secrétaire chargé à la communication de leur syndicat, font l’objet depuis quelques jours de menaces réelles, qui les a obligés à déserter leurs domiciles plusieurs nuits et jours durant. Le Synphot estime que « la prise de position de ses syndicalistes en faveur des travailleurs de notre pays, ne peut en aucun cas constituer une quelconque source de menace pour leur personne. La constitution togolaise reconnaît le droit aux activités syndicales et le droit à la grève », précise le communiqué.

Le Synphot se réserve donc le droit de « réagir fermement et avec énergie, si d’aventures des arrestations étaient menées à l’encontre de ces deux camarades et de tout membre de la coordination nationale ou de tout membre de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) ».

Le Synphot appelle par la même occasion, tous ses membres sur l’ensemble du territoire à la vigilance et à la mobilisation. Il reste mobilisé aux côtés de la STT pour la défense des droits des travailleurs et demande au gouvernement de respecter ses engagements pris en octobre 2013 pour le redressement de la grille salariale.

Gilbert Tsolenyanu et Atchi Walla ont déclaré à plusieurs reprises ces derniers jours qu’ils étaient menacés par des individus qui les soupçonnent de vouloir perturber la prochaine présidentielle par les grèves perlées. Des accusations qu’ils ont toujours rejetées publiquement. Vendredi soir encore, Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la STT l’a réitéré sur Nana Fm en disant : « Nous luttons pour l’amélioration des conditions de travail et de vie des fonctionnaires togolais. Rien de plus ».

Le gouvernement visiblement coincé par la détermination des travailleurs qui ne cessent de lancer des mots d’ordre de grève, aurait envisager de mettre la main sur les responsables de la nouvelle centrale syndicale (STT), pour trouble à l’ordre public, avons-nous appris de plusieurs sources indépendantes la semaine dernière. Ces menaces sont prises au sérieux au sein de la coordination de la STT qui a publié un communiqué en ce sens.

Source : [23/02/2015] KusasaNews