Ingrid Awadé et Cina Lawson, deux rivales et « co-épouses » de Faure Gnassingbé | Infog : 27avril.com
Ingrid Awadé et Cina Lawson, deux rivales et « co-épouses » de Faure Gnassingbé | Infog : 27avril.com

Les égéries de Faure Gnassingbé seraient-elles en perte de vitesse ? Elles ne sont pas seulement l’atout charme et glamour du sérail, elles font aussi l’honneur de la République. Elles, ce sont la Miss du gouvernement, Tata Cina Lawson et la dame de fer, Tanti Jézabel Ingrid Awadé. Les deux grandes dames avaient particulièrement percé ces deux dernières années (2013 et 2014) en figurant dans le gotha des « 20 jeunes femmes qui feront l’Afrique de demain » et les « 25 femmes les plus influentes du business en Afrique », classements établis respectivement par le célèbre magazine américain « Forbes » et le magazine panafricain « Jeune Afrique ».

« Madame Télécoms », elle, s’était beaucoup plus distinguée en 2012. Consacrée jeune leader mondial par le Forum économique mondial, elle avait été classée parmi les 20 jeunes femmes les plus puissantes d’Afrique toujours par le magazine Forbes.

Est-ce la fin du temps de grâce pour les égéries de la République, Cina Lawson et Ingrid Awadé ? Le magazine Jeune Afrique vient d’établir pour cette année 2015 sa sélection des 50 femmes les plus puissantes d’Afrique. Le classement concerne ces femmes qui sont parvenues à s’imposer dans nos sociétés, notamment les jeunes intellectuelles, les businesswomen, celles qui occupent les grandes institutions, la fonction de président de la République etc. Bien évidemment, on s’attendait à voir les égéries de Faure Gnassingbé, Cina Lawson et Ingrid Awadé , parmi ces dames qui portent haut le nom du continent, mais aucune trace d’elles. Elles ont disparu des écrans radars.

Il faut dire que les deux grandes dames n’ont pas la cote au pays. Malgré toute sa bonne volonté, Cina Lawson, la ministre des Postes et de l’Economie numérique par exemple n’a pas réussi à révolutionner les TIC comme elle l’avait promis. En ce début du 21è siècle, les services de télécommunications demeurent un luxe au Togo qui envisage pourtant de devenir un pays émergent à l’horizon 2030. De plus, dame Cina Lawson a promis depuis plusieurs mois d’octroyer une 3è licence de téléphonie mobile pour favoriser la concurrence dans le secteur, mais c’est toujours le statu quo. Ce qui fait dire à certains qu’il tient jamais ses engagements.

Quant à sa « rivale » de la DOSI, Ingrid Awadé, elle n’a pas bonne presse auprès d’une grande partie des Togolais. On lui prête toutes sortes de choses, pas dans le bon sens. Ceci expliquerait-il leur flop retentissant dans le classement de Jeune Afrique ?

Source : [02/03/2015] Liberté N°1894