On se demande : Est-il encore nécessaire de défendre les couleurs du Togo ?
Ce mardi 26 avril 2016, veille de la 56e anniversaire de l’indépendance du Togo, l’équipe du journal La Nouvelle et celle de Togovisions ont rencontré au cimetière de Bè-Kpota, Ekoué Folly dit Zamblar, ancien footballeur et ancien capitaine de l’équipe nationale de football du Togo.
Beaucoup vont se demander, que fait cet ancien footballeur international au cimetière de Bè-Kpota ?
Ekoué Folly dit Zamblar est aujourd’hui devenu gardien et creuseur de tombes au cimetière de Bè-Kpota à Lomé. Pour cet ancien joueur de football de l’équipe d’Asfosa et ancien capitaine de l’équipe nationale de football dans les années 70 et 80, vit comme un malheureux et un démunit total. Pourtant par le passé ce stoppeur incontournable sur le terrain, et qui portait le maillot N°4, avait donné de la joie, le bonheur au peuple togolais et avait défendu les couleurs des 11 national sur le plan national et international.
Aujourd’hui, Ekoué Folly dit Zamblar est réduit presque à la mendicité.
Eh oui ! c’est une réalité au Togo, car après avoir servir et défendre les couleurs du Togo sur le plan international, on est complètement réduit à néant, dans l’oubli et dans la misère totale comme le cas du boxeur international Kpalongo ainsi que bien d’autres. C’est ça le Togo des Gnassingbé.
Nous interpelons le ministre en charge des sports, Guy Madjé Lorenzo, et le président de la fédération togolaise de football, le Colonel Guy Akpovy, de voir le cas de cet ancien footballeur. Si la fédération a 1 milliard de franc CFA a donné par an à Claude Le Roy, nouveau entraineur de l’équipe nationale, la FTF peut aussi trouver un petit quelques choses par mois à Ekoué Folly dit Zamblar, que de le laisser dans cette condition au cimetière.
Pour contacter cet ancien joueur de football, il faut faire le (00228) 98-48-60-39. Ce dernier peut toujours être utile à la fédération nationale de football, à des clubs de football, que d’être creuseur de tombes et gardien au cimetière de Bè-Kpota.
Source : La Nouvelle et Togovisions
