marguerite essozimna gnakade et FAT
La ministre des Armées Maguerite Essozimna Gnakadé et un élément des FAT | Infog : 27avril.com

On sait qu’en 2020, quelque total 225 agents des forces de l’ordre et de sécurité ont été sanctionnés par le gouvernement. On parle de 88 policiers et 137 gendarmes. Que leur reproche-t-on ? Indiscipline, inconscience personnelle, négligence, abandon de poste, vol, racket, cupidité et indélicatesse. Si la plupart des agents sanctionnés ont écopé d’un mois d’arrêt de rigueur, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Yark Damehame avait souligné qu’en cas de délit grave, les forces de défense et de sécurité feront l’objet de procédure judiciaire et peuvent être emprisonnés lorsqu’ils sont reconnus coupables. Va pour l’emprisonnement, va aussi pour les mises à pied. On espère que l’impunité va connaître ne serait-ce qu’une baisse dans le pays.

Et puisqu’on en est à parler de correction dans les rangs des policiers et autres gendarmes, pourquoi ne pas étendre la mesure à l’armée où les tous les occupants sont loin d’être des enfants de cœur ? Faire un peu de ménage chez les militaires ne fera que mettre de l’ordre dans ce rang à mille lieues de la discipline militaire. Cette tâche incombe à sœur la ministre Armées Marguerite Essozimna Gnakadé. Elle n’aura qu’à voir le pedigree de ses éléments, jeter loin le filet pour faire une conséquente pêche. Des militaires perdus de vice, convaincus des mêmes manquements que ceux de leurs collègues, il n’y a qu’à chercher. Vivement le coup de filet !

Source : Le Correcteur