Koffi Sylvain Sasse
Koffi Sylvain Sasse | Photo : DR

Prise d’otage de 3500 emplois pour les jeunes et les habitants de Sokodé et de la Région Centrale par le trio Adoyi, le Préfet Mompion et Me Kassah Traoré.

Grande Interview vérité en trois épisodes avec Mr Koffi Sylvain SASSE, promoteur du projet de construction de pôle d’attractivité économique «Sun Plazza»et Administrateur Directeur Général de la Société de Gestion du Centre d’Affaires de Sokodé (SOGECASO).

L’interview en première partie explique le bien fondé du projet et les premières manœuvres de citoyens indélicats pour le torpiller. Bonne lecture

Qu’est ce qui bloque le démarrage effectif des travaux de ce pôle d’attractivité économique qui créera 3500 à 5000 emplois diplômants et non diplômants pour les jeunes et les habitants de Sokodé et la Région centrale ?

Sylvain Koffi SASSE (SKS): Le blocage du démarrage effectif des travaux est dû aux manœuvres sordides de prise d’otages de la Mairie de Sokodé, de la SOGECASO, des entreprises togolaises et étrangères partenaires de ce projet et des 3500 emplois pour les jeunes et les habitants de Sokodé et de la Région centrale par l’Ex-Commissaire général de l’Office Togolais des Recettes (OTR), ADOYI Essowavana, du Préfet de Tchaoudjo, le Colonel MOMPION et de maître Riad KASSAH TRAORE. Cela fait plus d’un an maintenant que dure cette prise d’otage et aujourd’hui où tous les pays du monde sont en récession économique en raison de la crise sanitaire de Coronavirus, ce trio s’entête dans leur cécité malsaine.

Comment ?

SKS: En effet, la libération de la première partie du financement de deux (2) millions de dollars US, qui devrait permettre de débuter les travaux du chantier était prévu pour le 19 juin 2019. Or cette date coïncidait avec l’adoption de la nouvelle loi n° 2019-006 du 26 juin 2019 et de la loi 2018-003 du 31 janvier 2018 portant modification de la loi numéro 20076-011 du 13 mars 2007 relative à la décentralisation et aux libertés locales en son article 142. La conséquence logique de cette loi, oblige la Mairie de Sokodé à se conformer à l’article 142 qui stipule que << … le maire est chargé notamment de la conservation et de la gestion des propriétés de la commune et, par conséquent en prenant toutes les mesures de protection à cette fin ».

La SOGECASO ( Société de Gestion du Centre d’Affaires de Sokodé ) et ses partenaires étaient dans l’obligeance en vertu de cette loi de demander à la Mairie de Sokodé d’établir le titre foncier sur le terrain de komah cédé par bail emphytéotique notarié et enregistré auprès de l’Office Togolais des Recettes(OTR) sous le numéro : 2719627A afin de permettre les privilèges dudit contrat de bail emphytéotique.

Pour pouvoir effectuer cette requête du titre foncier auprès du Ministre des finances et se conformer à cette nouvelle loi du 26 juin 2019 et au nouveau code foncier, la Mairie de Sokodé et la SOGECASO ont effectué un avenant au contrat de bail emphytéotique en le ramenant à 50 ans. Cet avenant a été enregistré auprès de l’Office Togolais des Recettes(OTR) sous le numéro 2722769.

Au nom des intérêts économiques et stratégiques de notre pays le Togo, le Conseil Municipal présidé par le Président de la Délégation spéciale Mr Tchakpedéou a voté une délibération qui nous permettrait d’obtenir par la procédure d’urgence, le titre foncier afin de permettre la libération de cette première phase du financement de deux (2) millions de dollars US. Toutefois, cette délibération devrait être soumise au Préfet de Tchaoudjo le Colonel MOMPION pour le contrôle de conformité. Ce dernier, pour des raisons obscures et non valables a refusé de signer la conformité de la délibération du Conseil municipal de Sokodé en avançant des mobiles fantaisistes et tribalistes, entre autres notre Notaire, Maitre LARE Rolland n’était pas Tem d’origine et ne résidait pas à Sokodé mais à Tsévié ou encore pourquoi, le promoteur, c’est à dire notre personne n’avait pas initié ce projet à Aného ou dans le Sud du Togo, mais Sokodé, pour ne citer que ceux-là. Tous les fonctionnaires de l’Office Togolais des Recettes (OTR) qui se sont mobilisés pour cette procédure d’urgence au nom des intérêts économiques et stratégiques de notre pays, de ces quelques 3500 à 5000 emplois pour sa jeunesse, entre autres Mr LABARI, étaient effarés par ces actes de sabotages économiques du préfet Colonel MOMPION.

Qu’ a-t-il fait le Maire et le Conseil Municipal face à ses chantages du préfet MOMPION ?

SKS : Face à ces manœuvres du Préfet MOMPION, les fonctionnaires de l’Office Togolais des Recettes(OTR) ont suggéré au Président de la Délégation spéciale de Sokodé, Mr TCHAKPEDEOU de soumettre directement une requête au Ministre des finances. Le Président de la Délégation spéciale a alors formulé la requête en date du 20 août 2019 auprès du ministre des finances (en fac silmilé) référencée sous le numéro : 373/MS/du 20/08/2019.-fac similé) Selon les informations obtenues auprès de la Secrétaire du Ministre madame ASSOUMA, le Ministre a donné son accord et le dossier avait été transféré le 26 Août 2019 aux services des domaines du ministère des finances

Toutefois, en octobre la nouvelle équipe municipale avec à sa tête Mr OURO GBELE Tchanilé entrait en fonction. Le dossier lui a été transmis et devrait être la priorité de son mandat. Mais hélas ! ce nouveau Maire, était en connivence aussitôt avec le Préfet de Tchaoudjo le Colonel MOMPION. Il traînait sur le dossier. Quand nous lui téléphonions, il ne prenait pas l’appel. Dès fois selon ses humeurs, il nous envoyait des sms en nous exhortant de traiter ce dossier avec le préfet MOMPION et multipliait des manœuvres dilatoires.

A titre d’exemple, il nous a demandé les mêmes documents et les sources de financement à plusieurs reprises. Ces manœuvres de feu Mr OURO GBELE Tchanilé avaient obligé la Cellule de veille stratégique et d’intelligence économique de la SOGECASO à le surveiller. C’est ainsi, que lors d’une mission en Asie en 2019, il a pris sur lui tous les documents que SOGECASO lui avait transmis pour rencontrer les hommes d’affaires taïwanais et thaïlandais. Mais ces derniers ayant constaté que les entreprises américaines et européennes sont largement engagées dans le projet, ont refusé poliment son offre.