bornes km et Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traore
En mortaise (h,d), la ministre des Travaux Publics Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré | Photos : DR / Le Correcteur; Infog : 27avril.com

Regardons tous en semble ces deux bornes kilométriques ci-dessous. Une se trouve sur la route Tsévié-Tabligbo et l’autre sur le tronçon Lomé-Vogan-Anfoin. Selon vous où se trouve l’erreur parmi les deux bornes ?

En réalité, la borne routière communément appelée borne kilométrique est un élément signalétique placé régulièrement en bordure de route et destiné à identifier la route concernée et à y indiquer les distances, le plus souvent vers les localités voisines.

Les bornes kilométriques sont devenues des points de localisation. Ces pierres placées en bordure de route à intervalle régulier permet de connaître le point de parcours sur cette route.

Mais malheureusement, les bornes kilométriques placées sur la route Lomé-Vogan-Anfoin relève d’un amateurisme béat et d’un mépris flagrant pour les villages et particulièrement la ville de Vogan.

La borne routière en même temps qu’elle sert de localisation « est un élément destiné à identifier les distances, le plus souvent vers les localités voisines ». Et c’est bien le cas sur la route de Tsévié-Tabligbo par exemple. La borne ci-dessous est placée près du ponceau de Gbatopé à 5 km de Tsévié. Là, il est clairement indiqué les localités voisines de Gbatopé à savoir Gati, Tchekpo, Ahépé puis enfin Tabligbo.

Curieusement sur la route Lomé-Vogan-Anfoin, on lit simplement la position d’Anfoin, partout. Même à Vogan, la borne parle d’Anfoin comme si sur cette voie, les villages de Klobatèmé, Djagblé, Avéta, Kpomé, Hahotoe, Akoumapé et la ville de Vogan n’ont jamais existé. Comment peut-on laisser passer ces énormités sur une voie à scandale qui a traîné plus de sept ans au lieu de deux ans avec des conséquences dramatiques pour les usagers.

Dire que pour de simple bornage, les gens n’en sont pas capables, c’est révoltant. Qu’est-ce que cela coûte aux piètres réalisateurs de ces bornes kilométriques de situer les autres villages et ville. Cette voie en réalité s’appelle Lomé-Vogan.

Pour mettre fin à ce bricolage, la ministre des Travaux Publics Zouréhatou Tcha-Kondo Kassah-Traoré doit faire rectifier ces erreurs révoltantes.

Dire que le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé emprunte aussi cette voie pour se rendre dans son Vo natal et cela ne suscite rien en elle, c’est tout simplement triste.

Tout ce que son gouvernement a trouvé utile à faire, c’est d’installer un poste de péage à Zéglé sur une voie non encore officiellement réceptionnée, pour étouffer davantage les populations.

C’est bien dommage pour ce pays.

Kokou Agbemebio

Source : Le Correcteur / lecorrecteur.info

*** Mise à jour ***

Les bornes sur la route Lomé-Vogan-Anfoin enfin corrigées : Peut mieux faire…

Dans notre parution N°1006 du 13 septembre 2021, nous dénoncions les énormités autour de la mise en place des bornes kilométriques sur la route Lomé-Vogan-Anfoin.

Nous relevions le fait que toutes les localités sur cette voie notamment Klobatèmé, Djagblé, Avéta, Kpomé, Hahotoe, Akoumpé, Vogan… sont royalement ingorées.

Partout, on ne lit que la position du Canton d’Anfoin dans les Lacs. Au lendemain de notre publication, toutes les bornes ont été rasées. Ce qui suppose que les différents acteurs interpellés notamment la ministre des Travaux Publics Zouréhatou Tchakondo Kassah-Traoré et le Premier ministre Victoire Tomégah-Dogbé ont pris en compte nos observations.

Depuis le mercredi 13 octobre dernier, de nouvelles bornes ainsi que des plaques d’indication des différents villes et villages ont été posées. Des actions qui ont changé le visage de ce tronçon qui n’a que trop souffert de la corruption et du laisser-aller pendant plus de sept ans.

Le bémol qu’on peut encore reprocher aux nouvelles bornes est qu’elles sont posées au milieu des touffes d’herbes qui empêchent leur visibilité en plus du fait que cela a été du gâchis leur reprise.

Il importe que les gouvernants se montrent plus sérieux dans le suivi et contrôle des projets et programmes. En somme, la ministre Tchakondo peut mieux faire.

Le Correcteur