Faure Kodjo Gnassingbé | Archives

La dernière fois, un officier nous racontait à Lynxtogo.info avoir vu pleurer Faure Gnassingbé remonte à 2009. Ce jour, l’homme donnait l’impression de regretter le fiasco réservé au monde entier par l’arrestation de son demi-frère, Kpatcha Gnassingbé. Larmes de crocodile ou prise de conscience de quelqu’un qui était allé un peu trop loin dans ce qu’on a appelé révolution de palais ? La suite donne raison à tous ceux qui avaient parlé plutôt d’un homme pétri de haine et dangereux pour le Togo. À l’heure où nous écrivons ces lignes, son demi-frère est toujours en prison, après avoir épuisé la moitié de sa peine. La «Grâce présidentielle» est faite pour les autres pas pour le frère de même sang ! De son caveau, Eyadema pourrait répéter à loisir cette petite phrase : «Toi aussi mon fils ?». Un ancien ministre va plus loin à la rédaction Lynx.info : «Méfiez-vous d’un enfant issu du viol». L’histoire raconte que, le papa de Sabine un cordonnier, appelé «Shoemaker» dans le quartier (Soted) à Lomé, nationaliste de surcroît gagnait sa vie dans la dignité et trouvait inacceptable cette union entre sa fille et un godillot brutal sorti des rets de la coloniale. La force de l’argent et le contexte auront raison de lui. Le pauvre cordonnier meurt et Eyadema par deux fois met le braquet sur sa fille. Une histoire à faire dormir le plus cancre de la république racontée par un proche de Faure Gnassingbé retrace cette épopée. Il s’agit de Sabine qui présenta son fils Faure après le viol au brutal dictateur en ces termes : « Il sera aussi puissant comme toi». Cette puissance de feu contre le peuple togolais en est le témoignage vivant !

Une gorgée de vodka pour tenir…

C’est Agbéyomé Kodjo qui démontrait dans son face à face avec Ayassor Adji Oteh en 2010 devant les confrères de Africa 24 que, Faure Gnassingbé avait bien construit des villas…mais dans les fesses de la gente féminine. En témoigne ces rues appelées dans le tout Lomé la «rue du Koto». Terme vulgaire utilisé dans la cité par le togolais lambda pour désigner ce côté pervers du président qui a plutôt choisi de se noyer dans les fesses en mettant de l’asphalte jusqu’aux domiciles des maîtresses que de penser à leur avenir. Pourtant, un petit baume au cœur pour ses concitoyens l’aurait amené à penser à leur devenir, lui qui règne sans menaces de coups d’Etat et avec la docilité de son peuple. Que nenni ! il a choisi les tueries pour se cramponner au pouvoir.

Mais comment tient-il de jour comme de nuit, celui qui a sur son parcours le crime, des larmes et du sang ? Une vidéo qui a fait le tour du monde montre le ministre ivoirien de l’intérieur, Ahmed Bakayoko dans un fumoir à Abidjan entrain de « kiffer » du chanvre.

Faure Gnassingbé, lui non plus n’est pas un surhomme. Derrière le masque d’homme calme voire trop calme, se cache l’homme d’Etat aux yeux rougis par les tranquillisants. On parle d’une gorgée de Vodka de « trop » chaque jour. À l’affût son bras droit et tueur, le général Félix Kadanga débusque les ennemis du maître à abattre. Le lieutenant-colonel Bitala Madjoulba en a fait les frais comme beaucoup qui sont tombés dans l’anonymat. Ici, la banalisation de la mort fait partie d’un projet de société à chaque quinquennat. Le regard craintif de Faure Gnassingbé l’amène a trop lever la main ces derniers temps selon nos sources. La consommation d’alcool serait devenue répétitive chez l’homme au point où ses proches en parlent. D’ailleurs, beaucoup l’avait aussi remarqué avec son père dictateur quand les crimes étaient devenus trop pesants sur sa tête. Faure Gnassingbé est sous tranquillisants et alcool. Il paraît que l’image du colosse Bitala Madjoulba baignant dans des flaques de sang le hante. Avait-il vraiment besoin de tuer quand on a gagné avec 70% ?

Djima Matapari

Source : Lynxtogo.info