Port autonome de Lomé | Photo : RoT

Le Syndicat des dockers professionnels du Port autonome de Lomé (Syndop-Pal) était en grève mardi. Un débrayage d’une demi-journée en guise d’avertissement afin d’attirer l’attention sur leurs revendications sur la table depuis 2019.

Selon le Syndop-Pal, cette cessation de travail qui a duré 6 heures de temps fait suite à un préavis et une série de discussions avec les autorités portuaires. « Après plusieurs séries de discussions à la suite du préavis, la Direction générale du Port, à travers la rencontre du 02 février 2021 avec les représentants de Syndop-Pal, en lieu et place des approches de solutions, avait tenu comme propos : qu’elle comprend très bien maintenant, les revendications des dockers, qu’elle voudrait rediscuter encore avec ses partenaires, qu’elle voudrait régler en général le problème des dockers et à cet effet qu’elle a soumis la révision du cadre juridique à une étude qu’elle a diligenté », a indiqué le syndicat dans une note d’information avant la grève.

En fait, les autorités portuaires souhaiteraient que les dockers patientent jusqu’à la conclusion de l’étude sus-mentionnée. Mais du côté des dockers ce discours s’apparente à un dilatoire. En effet, l’étude juridique aurait été commandée seulement en 2020 alors que les dockers travaillent sous une réglementation du travail inadaptée depuis 4 ans dans des conditions difficiles. Ainsi la grève d’avertissement se veut un moyen d’attirer encore une fois l’attention de la direction du Pal sur « la dégradation des conditions de travail et de vie ». « Il a également pour objet l’exigence de solutions concrètes et rapides aux problèmes », affirment les dockers.

Ils disent croire « en la possibilité de vite trouver des solutions afin que le Port autonome de Lomé, ses partenaires, et les dockers professionnels sortent victorieux de cette situation de crise ».

Notons que ces dockers travaillent sur les terminaux LCT et Togo Terminal.

Source : Fraternité [fraternitenews.info]