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« Il n’y a pas de vaccin contre la stupidité », (Albert Einstein)

A moins que les premières notions reçues sur la vaccination soient caduques à l’heure du coronavirus, les impositions auxquelles on assiste dans les aéroports frisent l’arnaque ou du moins l’hérésie.

La vaccination constitue un bénéfice individuel, mais aussi collectif. La diffusion d’une maladie contagieuse au sein d’une population est directement liée à la proportion de sujets susceptibles de la contracter. Ce faisant, plus le nombre de personnes vaccinées augmente, plus le risque de transmission diminue. Et lorsque ce nombre devient très important, les personnes immunisées font barrage entre les individus contagieux et les individus non immunisés. Le germe pathogène cesse alors de circuler dans la population. Une telle protection de groupe protège donc les sujets vaccinés, mais aussi les non vaccinés.

Expliqué autrement, une personne vaccinée ne constitue plus un danger pour le reste de la population, mais plutôt un avantage. Mais quand, dans les aéroports, on exige des tests aux personnes doublement vaccinées contre la Covid-19 avant d’embarquer, on se demande où va le monde.

Un infirmier ayant reçu ses deux doses de vaccins en France, se voit contraint de débourser 61 euros pour le test avant de débarquer pour le Togo. Et quand il descend de l’avion, l’agent d’hygiène le contraint à refaire le test avant de fouler le sol togolais. Après ses deux semaines de séjour, il est de nouveau forcé à effectuer un test avant son départ de Lomé. Et à son arrivée en France, on l’oblige encore à refaire le test. Quelle est alors la place de la vaccination à laquelle il s’est doublement soumis pour se voir conférer une immunité contre le coronavirus ?

Le coronavirus est l’une des rares maladies dont le test de dépistage coûte les yeux de la tête. Qui plus est, une maladie déclarée comme étant une pandémie. Les entreprises de fabrication des masques se font des sommes incroyables. Les laboratoires ne sont pas en reste et amassent les milliards sans état d’âme. Et ce ne sont pas les concepteurs des vaccins qui doivent se négliger.

Aujourd’hui, une personne vaccinée est obligée de se faire tester quand elle veut voyager ; et de porter le masque, au risque de se faire verbaliser. Un peu de pitié pour les citoyens lambda du monde !

Jusqu’où ira celle surenchère aux dépens des populations ? Combien de milliards devront être amassés avant la phase de décélération ? Au Togo, un ministre nouvellement nommé a poussé l’outrecuidance jusqu’à menacer les populations qui ne se rangeraient pas dans le lot des futurs vaccinés. Le ministre peut-il nous dire pourquoi encore faire de la vaccination un épouvantail qui n’effraie plus que sa petite personne ?

Dans cette folle course aux vaccins, c’est Pr Jules Tissot qui doit sourire de là où il se trouve, puisque pour lui, « la vaccination est la plus grande escroquerie de tous les temps ».

Godson Ketomagnan

Source : Liberté

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