« Un peuple qui ne connaît pas son passé, ses origines, sa culture ressemble à un arbre sans racines », disait Marcus Garvey. C’est dans cette logique que le quartier Bè-Agodo-Atimé a réuni le dimanche 28 juin dernier, ses fils et filles autour d’un atelier de réflexion et d’échanges dans l’enceinte du Comité de Développement dudit quartier.
Cet atelier intervient à la suite d’une tournée effectuée dans les quartiers originels et périphériques par le Comité de Développement de la zone de Bè (CDB) au mois de décembre 2019 dans le cadre de l’élaboration d’un recueil d’informations sur l’histoire de Bè intitulé « Histoire et peuplements du grand Bè et ses croyances religieuses ».
Après des échanges et sur propositions des participants, une commission de 5 personnes a été mise en place et présidée par Dominique Kokou Wonegou pour recevoir l’historique de chaque collectivité afin de faire une synthèse avant la prochaine rencontre prévue vers la fin du mois de juillet 2020 à l’issue de laquelle un document définitif sera élaboré et envoyé au CDB.
« Le quartier nous a fait appel pour nous pencher sur l’historique du quartier Bè-Agodo et ses démembrements afin d’apporter des amendements à l’extrait de l’avant-projet envoyé par le CDB concernant notre quartier qui s’avère un peu erroné après échanges. Nous sommes conscients que la tâche ne sera pas facile mais nous allons travailler de concert avec les chefs quartiers issus des démembrements de Bè-Agodo ainsi que les représentants des collectivités sans oublier les personnes ressources », a déclaré le président Wonegou.
Le Chef du quartier de Bè-Agodo Atimé Togbui Joseph Kokou Aklassou Gana III a, quant à lui, exprimé toute sa reconnaissance aux participants venus de divers horizons pour apporter leur contribution à l’élaboration du document qui sera, à coup sûr, le signe d’un renouveau pour la communauté Bè en général et le quartier Bè-Agodo en particulier.
Il faut rappeler que le quartier Bè-Agodo a donné naissance à plusieurs quartiers ainsi que des villages
Georges A.
Source: Le Correcteur num 938 du 29 Juin 2020
