faure kpatcha nono
Trois membres de la fratrie nombreuse des Gnassingbé : Faure Gnassingbé (g), Kpatcha Gnassingbé (h,d) emprisonné par le 1er depuis plusieurs années malgré ses ennuis de santé, et Nono Gnassingbé (b,d), « musicien » de son état | Infog : La Nouvelle

Au 228 et même dans les autres pays de la sous-région quand on parle de la famille Gnassingbé, les yeux sont toute suite rivés vers le fauteuil présidentiel. Rien d’étonnant. Les 54 dernières années, le pays n’a connu que cette seule famille au pouvoir. Le pare a régné durant 38 ns et le fils est actuellement à son quatrième mandat, A vrai dire, on ne sait même pas encore quand il finira le sien, Mais les fils de « Dadjè » ne savent pas que manger président. Ils ont également d’autres talents.. Bon,, pour le moment on ne sait pas encore quel autre talent « Faure-vi » a à part « manger président », mais certains de frangins disposent d’autres flèches dans leurs carquois.

C’est le cas de Nono Gnassingbé, frérot de « Faure-vi » qui se démène dans la musique. Vous ne le connaissez pas peut-être, mais il vient de sortir un nouveau sigle intitulé « 490 ». « II faut pardonner 7×70 fois, c’est-à-dire 490 fois », c’est le message principal qu’il véhicule dans sa chanson. Oui, le pardon Ce message que beaucoup de gens pensent qu’il l’a adressé à son frère de président qui depuis 2009 garde un autre frangin Kpatcha Gnassingbé à Azintimé (prison civile de Lomé). Malgré la détérioration de son état de santé et les incessants appels lancés par des chefs d’Etat, des religieux et diverses autres personnalités, « Faurevi » refuse de l’élargir.

Entendra-t-il raison, cette fois-ci? Comprendra-t-il cette fois-ci que quelle que soit la situation, il faut toujours pardonner? Nous ne saurons le dire. Il parait que cette semaine, c’est la semaine des pardons. Plus tôt dans la semaine, c’est le président du parti Orange, Jean-Pierre Fabre, qui a exigé le pardon du parrain de l&Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) pour les allégations portées contre lui lors de la dernière élection présidentielle. Quelques jours après, c’est le plus opportuniste des acteurs politiques du 228, Abass Kaboua, qui, à son tour, a réclamé le pardon du président dé l’ANC. Décidemment, cette semaine doit être décrétée, semaine du pardon au royaume des Gnassingbé.

Source : Liberté N°3445 du Vendredi 13 Août 2021