Le PDG d’Agiris Abdellah Tefridj | Infog : 27avril.com

Certains expatriés vivants au Togo de par leurs affinités avec le régime togolais, ou du moins avec ce fameux syndicat typiquement togolais, la minorité pilleuse, se croient tout permis et donc en territoire conquis.

Ils n’usent guère de prudence et de retenue dans leur déraillement et se plaisent à entraîner avec eux tous ceux qui travaillent pour eux ou qui par malheur se trouvant sur leur passage.

C’est l’histoire d’Abdellah TEFRIJ, un expatrié algérien, naturalisé togolais, qui tire les dignes fils de la patrie travaillant dans sa société de gardiennage AGIRIS, au fond du shéol.

Le sieur Abdellah TEFRIDJ est connu dans le milieu des hommes d’affaires et aussi dans la presse togolaise comme un homme obscur, énigmatique qui répond parfaitement au sosie du Libanais Maroune Saad.

Ses relations incestueuses supposées d’avec un certain Kpatcha Gnassingbé, Agbéyomé Kodzo et certains DG mafieux de la république, que nous connaissons sous l’appellation de la » minorité pilleuse » et aussi avec ses titres ronflants de conseiller à la présidence du Niger (sous le président Mamadou Issifou), et de chargé de mission du président Faure Gnassingbé, lui donnent des ailes pour escroquer et brimer les droits des Togolais se trouvant sous sa responsabilité au sein d’AGIRIS, sa compagnie de gardiennage dont la réputation est bien discutable.

Les employés d’AGIRIS traversent depuis plusieurs mois une zone de turbulence qui ne dit pas son nom et qui risque de les emporter tous dans le fossé des malheurs, et de les laisser sur un carreau glissant.

En 2019, puis en 2020, la société avait connu une période de troubles débouchant sur la démission de plusieurs hauts perchés dont le Directeur financier et le comptable. Toutes ces personnes, ayant démissionné, n’avaient pas le choix devant un PDG qui se comporte comme un néocolonialiste , et qui s’est juré de ne jamais déclarer aucun d’eux à la Caisse nationale de sécurité sociale. Parfois, ses salariés se trouvent obligés de faire des courbettes avant de percevoir l’émiettement de leurs salaires.

En 2021, l’aventure continue son bonhomme de chemin et de plus belle !

Près de 500 salariés togolais travaillant dans le ‘’goulag’’ de TEFRIDJ sont désespérés et risquent d’y laisser leur avenir.

« Ça fait plus de quatre mois que les salariés d’AGIRIS vivent sans aucune rémunération. Pourtant, mais les clients payent normalement leur factures et l’argent est réservé à la réalisation des grands chantiers du PDG et à la vie luxueuse de sa famille » explique un des employés de la société dont nous préférons garder l’anonymat.

Mauvaise gestion.

Le PDG d’AGIRIS se présente comme un homme très sûr de lui-même et qui croit avoir une vision de sa société dépassant les autres. Sachant pertinemment ce qu’il fait pour brimer ses employés, il nomma un ‘’maçon‘’ à la direction financière afin d’avoir la main mise sur les décaissements, indique un autre salarié interrogé dans ladite structure.

Togo presse numéro 11056 en date du 10 juin 2021

Pire, pour échapper aux injonctions de l’inspection du travail et surtout de la CNSS qui s’obstine à ne pas déclarer les employés, Abdellah TEFRIDJ a mis sa société en redressement judiciaire, laquelle action a été publiée dans les colonnes du journal Togopresse sous le numéro 11056 en date du 10 juin 2021.

Selon une source proche de l’Algérien, ce redressement serait intelligemment et savamment orchestré pour se protéger. Si plusieurs admirent la perspicacité d’esprit d’Abdellah TEFRIDJ, il semble qu’ici, sa malice détruirait les destins de ses employés.

En effet, le PDG d’AGIRIS veut juste un nouveau départ. Il s’apprête à lancer une nouvelle société de gardiennage et la fin d’écriture de celle-ci annonçerait les couleurs de la nouvelle.

AGIRIS s’est illustré comme une entreprise qui néglige les dispositions du code du droit du travail en vigueur au Togo .

Les risques professionnels n’y sont pas considérés et il est facile de s’y faire embourber. Pour narguer ses employés, il scande son slogan fétiche : « celui qui n’est pas d’accord est libre de démissionner… ». Propos d’un tyran esclavagiste… n’est-ce pas ?

Nous y reviendrons.

José LeDivin

Source : Togonyigba