Madji Gagnon assassiné chez lui bè lomé - 27avril.com - Actualités et Infos au Togo
Illustration : DR

Il est né en 1963, marié légalement à dame Kolagbé Amavi et père de quatre enfants dont les âges sont compris entre 19 et 7 ans. Dans la nuit de samedi à dimanche, cet expert-comptable ayant la nationalité française a été égorgé avec une sauvagerie peu commune à son domicile où il vivait avec sa femme.

Selon des témoins de leur entourage, le couple se disputait souvent pour des raisons plus intimes. Au point où il serait arrivé à dame Kolagbé Amavi de demander le divorce et d’exiger une compensation que désormais feu Madjri Gagnon aurait refusée. La veille du meurtre, un vendredi nuit, une dispute aurait encore éclaté entre eux. Et 24 heures plus tard, alors que l’homme dormait –le couple ferait chambres à part-, il aurait été attaqué par un groupe de personnes. Il se serait défendu –il est maître en arts martiaux 5è Dan-, mais le nombre des meurtriers aurait eu raison de lui. Sa gorge a été tranchée de parts en parts sous le menton, ne lui laissant aucune chance de survie.

Sur les lieux du crime, des flaques de sang sont visibles dans le couloir et éparpillées dans la salle d’eau, signe de la barbarie ayant caractérisé l’acte. Les auteurs se seraient volatilisés dans la nature et la police serait à leur recherche.

Nous avons appris que sa femme serait dans un plâtre qu’elle n’aurait pas la veille. Les meurtriers se seraient-ils défoulés sur elle, ou aurait-elle aussi participé à ce qu’il convient d’appeler un crime démoniaque ? Un proche de la victime regrette le temps où, au moment de la procédure de divorce entamée par la femme il y a deux ans, feu Madjri Gagnon n’ait pas eu la présence d’esprit de s’éloigner de celle-ci.

Pour en savoir davantage, nous nous sommes rendus à la Direction centrale de la Police judiciaire (DCPJ). Le Directeur étant absent, son Adjoint nous a reçus, mais nous a référés vers ses supérieurs qui devront leur donner l’autorisation avant toute déclaration publique. Ce que nous avons compris.

Où est gardée cette femme sur qui pèsent d’énormes soupçons ? Quelle est sa responsabilité dans le meurtre de son mari qui, à en croire des témoins, serait un homme sans problème ? Des indiscrétions font état de ce que dame Kolagbé Amavi serait très amie à une fille de la « famille bénie » du Togo. Pourvu que cette relation ne vienne pas empiéter sur le travail d’enquête de la police criminelle et que les dessous de cette affaire soient démêlés par la justice. Surtout au moment où s’ouvrent les assises devant juger des dossiers de meurtres, de pédophilie, de trafic de drogue et autres enlèvements et homicides.

Aux dernières nouvelles, des agents français seraient passés relever des empreintes et autres éléments, étant donné que M. Madjri Gagnon est citoyen français.

Abbé Faria

Source : Liberté